Viêt Nam : tant de choses jusqu’à Hanoï

Cadeau de Noël : 2 nouveaux articles et 2 nouveaux albums photos d’un coup !

La frontiere passee sans aucune difficulte, nous voila au Viet Nam. Il pleut toujours (j’esperais vainement que le changement de pays nous offre un changement de meteo…), drapeau rouge, faucille et marteau, jusque là rien de nouveau. Mon cerveau tout en eveil pour detecter les differences, je realise alors que je lis tout ce que je vois, je sais de nouveau lire !! Des chapeaux chinois de partout… bien plus qu’en Chine. Mais par contre, portés que par les femmes. Les hommes, quant à eux, arborent joyeusement un chapeau qui ressemble plus à un casque de guerre, étrange…

Pont ralliant la Chine au Viet Nam

Notre parenthese « de ville en ville » en Chine nous a donné de mauvaises habitudes : habitudes des hotels, du confort, confort surtout de nous liberer des angoisses de l’incertitude à trouver un lieu pour dormir… Alors pour ce troiseme jour de pluie, et premier jour au Viet Nam, j’aimerais passer la nuit à l’hotel, juste pour etre sure de passer la nuit au sec, pour garder le moral. Mais Matthieu prefere demander l’hospitalite pour tenter une immersion immediate. Je le suis sans motivation aucune, pas envie d’essuyer un refus. Mais des que la femme qu’il aborde devant un grand hangard nous fait entrer à l’abri en nous adressant un grand sourire, je retrouve toute mon energie. Ca n’a pas loupé, nous voila directement immergés dans la vie vietnamienne. Aucune hésitation de la part de la famille, la mere s’empresse de suspendre nos vestes et pantalons trempés, et on file se rechauffer aupres du feu, ou Nouap, la fille, s’active à cuire le riz. On nous offre le grand lit malgre notre insistance à dormir par terre. C’est simple, c’est rustique, c’est brut, et c’est si chaleureux. Notre apprentissage du viet est lancé ! Retrouver notre alphabet me donne le sentiment que la langue sera plus facile à apprendre. Mais manque de pot, toujours ces histoires de tons que je n’arrive pas à saisir et qui empeche la comprehension. Et un bon nombre de sons tres bizarres, impossibles à reproduire. D’autres sons qui impliquent un mouvement de bouche tres marrant, comme dans Nouap par exemple, dire le ouap en gonflant les joues comme une grenouille. J’essaye de l’imiter en retenant mon fou rire, elle sourit en s’exclamant yes yes. Youpi, j’ai reussi ! Ca s’annonce bien :)

Apres un bon petit dej, on repart sous la pluie, malgre, une fois de plus, l’invitation de la famille à rester là un jour de plus à cause de la pluie… Mon dieu que c’est tentant… mais on aimerait etre à Hanoi pour Noel, et on n’est pas large. Pis on s’est aussi  rendu compte que la magie de ces rencontres releve beaucoup de cet aspect ephemere, alors on repart.

On retrouve vite en chemin Peter, cyclo anglais rencontre chez notre hote warmshowers à Nanning. Alors que durant ces trois jours de pluie je n’ai cesse de raler sur le voyage à velo, revant à toutes les autres manieres de voyager qui evitent ce genre de deprime, l’hospitalite recue et la route partagee avec un autre voyageur me rappellent o combien j’aime voyager à velo !!

La pluie et la boue usent nos patins de freins a vitesse grand V. Et Matthieu decouvre une hernie sur son pneu arriere. Faut changer (pneu de rechange qu’on porte depuis la France), sous la pluie guere motivant, mais avec un autre cyclo ca passe mieux ! L’avantage avec du bon matos, c’est que ce genre de pepin est rare, l’ inconvenient c’est que du coup, notre apprentissage de la mecanique ne se fait pas vite. Une fois la roue remontee, oups on realise qu’on a mis le pneu à l’envers ! Rebelotte.

4eme jour de pluie… L’avantage c’est que ca motive vraiment à demander l hospitalite. Et que ca nous offre du coup de chouettes rencontres. Une fois de plus, la premiere maison est la bonne ! Un jeune couple adorable avec un petit bebe qui anime la soiree et facilite la communication (le langage bebe, c’est peut etre le langage universel le plus simple !). Elle est instit, il est docteur. Ils vivent dans une toute petite maison, trois petites pieces en enfilade, et une mini cuisine et une salle de bain dans un petit bloc separe. La jeune maman nous fait entrer sans hesiter, douche chaude, bon diner, et ils nous laissent carrement leur chambre !

Au petit matin… SOLEIL !!! Peter nous quitte, il n’arrive pas à tenir notre rythme intense de 50 km par jour. (lui sa moyenne, cest 100 ;) Direction : la fameuse baie d’Ha Long (des pics karstiques comme dans le Guanxi, mais dans la mer). Ah la la, dur dur de trouver des infos, si on ne veut pas payer une croisiere ! Meme en epluchant les forums de voyage, je retrouve que des comparatifs et des bonnes adresses de « croisiere ». Nous on aimerait bien voir, mais sans passer par le truc fait expres pour les touristes… Je commence à douter du possible quand je tombe sur un blog de cyclos qui viennent d’y passer, et qui nous livre alors « la » bonne idee ! Aller sur un ile, par bateau comme moyen de transport local, et donc à tarif local. Nous arrivons à Van Don en fin de journee. Bivouac devant un decor exceptionnel : coucher de soleil sur pics karstiques tombant dans la mer, suivi de lever de lune et spectacle de peche traditionnelle sur barque, rien que pour nous :)

Lever de soleil derriere les pics, vu de notre bivouac

De bon matin, on arrive au port, on ne sait plus ou donner de la tete tellement c’est beau de partout. Ouf, le soleil est encore la. Des bateaux plus beaux les uns que les autres, je ne pensais pas qu’il en existait encore des comme ca aujourdhui, je me sens transportee au temps des pirates (mais pas de Johnny Depp en vue ;) Tout un monde s’agite sur la mer, marchands flottants, reparation de bateau, retour de peche, reparation de filets, les petits, les grands, les femmes, les vieux, tout ce petit monde vit sur l’eau avec une aisance qui me depasse.

On nous indique que le bateau part à 14h, on decouvre donc un peu l’ile durant la matinee et revenons peu avant 13h pour avoir bien le temps de trouver.  Le guichet est ouvert et nous interpelle, nous ventant ses bateaux rapides ! là je panique un peu, nous on veut pas arriver vite, ce qu’on veut c’est justement faire un long tour en mer… je m’avance sur la jetee à la recherche d’autre chose, à la recherche en fait du vieux bateau en bois que j’avais vu en photo sur le blog de stephane et manu (en tandem double couché, c’est à voir). Et là je le vois, et ils m’appellent Quan lan ? Quan Lan ? Vite j’appelle Matthieu (toujours en train de prendre des photos), à peine les velos montes sur une etroite planche en bois que le bateau leve l’ancre, le gros coup de bol !!

Et trois heures et demi qu’on ne voit pas passer, à silloner entre les pics en savourant la vue, et en m’amusant des Viets qui dorment ou s’occupent comme ils peuvent pour tuer le temps. Que c’est bon de bouger tout le temps et d’avoir sans cesse de nouvelles raisons de s’emerveiller :)

Plusieurs arrets furtifs en mer, juste le temps de deposer un passager ou de la marchandise sur un autre bateau. On n’etait alors loin de s’imaginer qu’on allait devoir faire pareil. Quand le bateau  s’est arrete à 200m de la cote, on s’est un peu demande ce qui se passait, quand on a vu un petit bateau se rapprocher, on s’est dit ouh la, quand on a vu tous les passagers sauter la dedans on s’est dit… euh… ils vont nous trouver une autre solution la ? y a pas de place pour nos deux velos charges, non ? jusqu’au dernier moment on ne voulait pas y croire, mais si… aie aie aie… les velos sont balances par dessus bord, on a tout juste le temps de voir une sacoche suspendue au-dessus de l’eau, un des deux clips qui se detache, de serrer les dents, et c’est bon, les velos sont à bord, et nous on est sur le toit ! Et Matthieu arrive meme à prendre quelques photos pour pouvoir raconter fierement comme on est trop des aventuriers !

Livraison de gaz

Il vient au bateau chercher de la marchandise !

Transfert vers la barque

Traversee de l’ile etroite. Coté Ouest, la mer calme de la baie, coté Est, les vagues agitees de l’ocean. Decouverte de grandes plages desertes de sable blanc, de coquillages incroyables… oh allez on les ramene… euh.. on va peut etre pas se charger avec ca non, pis ca va se casser, pis jusqu’ou, pendant combien de temps, et on en verra surement plein d’autres… mais quand meme, c’est notre premiere rencontre avec le pacifique… non, faut etre raisonnable, on va juste prendre une petite photo souvenir…

…ohhh…. allez, tant pis, on craque, on les embarque !

On reprend notre traversee, en vrais robinsons, quand on tombe nez à nez avec deux backpackers francais, là d’un coup, ca casse tout ! mais ils nous confirment qu’il y a un bateau qui part de l’autre cote de l’ile, et ca, c’est genial, parce qu’on a horreur de faire demi tour :) par contre eux ont eu moins de bol, ils n’ont trouve qu’un bateau rapide, en une demi-heure et avec tellement d’eclaboussures qu’ils n’ont rien pu voir, dommage ! Mais la chance a decidement decide de nous sourire, et on re-embarque dans un superbe bateau, ou on nous invite meme à monter sur le toit pour mieux profiter du spectacle. On sillone encore entre les pics, on n’en finit pas de s’emerveiller…

Notre bateau arrive

Et hop, embarquement expres d’un passager :

Tout ravi de ce petit sejour, on repart direction Hanoi, ou on veut passer Noel. Mais ville sur ville, la cote est toute urbanisee. Notre tentative de prendre une perpendiculaire pour rejoindre les montagnes est vaine : on tombe que devant des maisons toutes fermees par des grands murs, et notre demande de mettre le tente n’aboutit guere… la nuit tombe mais on continue à rouler dans l’espoir que l’urbanisation cesse…

Une moto se met à rouler à mon niveau, j’aime pas ca, qu’est ce qu’il me veut encore celui la.. je ralentis, il ralentit je reaccelere il reaccelere, ca me gave, je tourne la tete prete à lui faire ma plus belle grimace,  et la je decouvre un visage de femme qui me fait un immense sourire. Can I help you ? oups :s Changement immediat d’attitude, je lui adresse mon plus beau sourire et m’empresse de lui expliquer qu’on cherche un endroit pour camper. Elle me repond ok ok suivez moi ! le vacarme des moteurs m’empeche de comprendre plus, mais on la suit, en se disant que de toute facon on n’a pas grand chose à perdre. J’arrive peu à peu à comprendre quelle va à Ha Long city, à encore 20 km… « but don’t worry, go slowly, no problem for me ! »

Deux petits bonshommes s’agitent à tirer une barriere sur roulettes, tous les deux roues accelerent pour reussir à passer sur le cote avant que ce soit completement ferme, Hien nous crie « fast, a train » ! euh.. comment ca vite, vaut peut etre mieux le laisser passer la non ? nous on se risque pas. La pause forcee facilite la conversation, Hien ose alors m’avouer : « I would like to invite you in my house. I have an other house, empty. Are you agree ? » Et comment si on est d’accord, je m’empresse de lui repondre oui en souriant, et là son visage s’illumine « oh thank you » ! (pince-moi je reve, les roles sont inverses là non ?)

Les km defilent alors sans que je m’en rende compte, je me sens d’une force inepuisable, meme les montees passent tout seul. (Jusqu’à ce que je me rende compte que Huen me pousse !)

Elle nous ouvre la petite maison, fait chauffer de l’eau pour qu’on se lave, allume tv5 monde, et nous dit de l’attendre, elle va nous preparer un diner. Rien que ca ! Et la, je crois que c’est la cerise sur le gateau, tv5 monde annonce « tout de suite, la guerre des boutons » (celle par Yann Samuel, 2011) Je jubile. Mais peut etre qu’une parenthese s’impose. (Durant les quatre derniers  jours de pluie incessante, le moral au plus bas (je crois que la pluie, cest definitivement ce qui me tue le plus), je me mets à rever de tous les petits plaisirs de la vie qui me requinqueraient si facilement en temps normal, mais si inacessibles en voyage. La liste etait longue, mais figurait en deuxieme position (juste apres me faire des gauffres et un chocolat chaud ;) « revoir la guerre des boutons de yann samuel ».)

Apres une super bonne nuit dans un immense lit, Hien nous invite dans son petit restaurant pour le petit dejeuner, et nous sert un plat qui ressemble drolement à un boeuf bourguignon (Hien nous explique fierement qu’elle a fait cuire dans du vin rouge) accompagne de baguettes fraiches. Et quand je lui dis, etonnee, « mais c’est un plat francais ca ?! » elle me repond un immense merci, trop flattee du compliment ! Hien nous raccompagne jusqu’à la sortie de la ville, nous faisant longer la cote pour admirer une derniere fois les superbes paysages de pics. On se quitte avec mille remerciements reciproques, le moral au beau fixe.

Notre ange gardien, son fils, et sa niece

et son boeuf bourguignon !

Mais une telle chance ne peut durer eternellement.  Notre obsession à eviter les grands axes nous fait perdre une journee. Quand apres 40 km sur une jolie route collineuse, on se retrouve face à une grande montagne, avec un petit chemin terreux (pour pas dire boueux) montant à flanc, on regrette… Peut-etre qu’on a la vie devant nous, mais la on voulait arriver à Hanoi pour Noel, donc on encaisse le coup plus difficilement. Pour ne pas bousculer tous nos plans, on decide de rebrousser chemin, et de mettre le turbot. (120 km suivis de 80 km le lendemain, avec un vent de face), et  on arrive à Hanoi la date prevue, les jambes en compote.

Arrivee a Hanoi par le pont Long Biên, inaugure par les francais en 1903 !

L’arrivee à Hanoi : des blancs de partout. Ca nous fait trop bizarre. On n’en avait pas vus autant depuis…  un bail. De les voir se faire pousser par un Viet qui pedale, ca nous fait etrange. Dur à decrire, on sait pas bien pourquoi mais on se sent mal. Les relations sont faussees. On n’a le sentiment de n’etre plus qu’un gros paquet de fric. Tout le monde se met à parler anglais, un type nous aborde et la seule chose qui l’interesse, c’est de connaitre le prix de nos velos. On repond à son « how much » le nombre de km parcourus depuis la France, ca le laisse sceptique. Nos velos charges nous permettent quand meme plusieurs belles rencontres avec des etudiants tout curieux et enthousiastes, qui s’exclament des ah et des woh en chœur au fur et a mesure de nos reponses. Et un eclat de rire collectif quand on leur pronnonce quelques mots en viet. Wahou, c’est encore dans des moments comme ca qu’on realise pleinement tout ce que nous apporte le voyage à velo. On se fait meme offrir une glace !

Notre rendez-vous avec notre couchsurfer s’avere un peu foireux. On l’attend une demi-heure au lieu dit avant de se decider a l’appeler, il nous renvoie à une autre adresse. On arrive en fait à un rassemblement couchsurfer, et pas moyen de trouver le notre. Personne ne se manifeste. Mais on fait la rencontre de deux cyclos allemands avec qui on sympathise, c’est au moins ca de gagne ! Apres deux appels, on finit par trouver notre hote qui ne comprend rien. On a l’impression qu’il n’a pas compris qu’il nous retrouvait aujourd’hui, il n’avait pas compris non plus qu’on arrivait à velo, tres bizarre, l’echange par mail nous semblait pourtant assez clair. C’est finalement son colloc qui nous raccompagne chez lui tandis que lui reste à la soiree. On retourne 8 bornes sur nos pas (apres nos deux etapes de fous, et malgre notre demande d’avoir directement son adresse pour justement eviter ce genre de truc, on a un peu les boules). Et il nous ouvre sa chambre, 12 m carres, un  lit, et une plaque electrique par terre. Euh, y avait ecrit sur son profil, c’est grand, de la place pour 3 ou 4 hotes. Mmmh ? Ce colloc nous dit qu’on dormira avec lui dans le lit, et que l’autre dormira par terre. On essaye de lui dire que par terre ca nous va tres bien, qu’on prefere etre juste nous deux par terre. Il nous repond just « no no no not possible ».  Ouh la… Faut qu’on insiste en lui expliquant que dans notre culture, ca nous gene vraiment de partager le lit avec quelqu’un d’autre, que pour nous c’est « not possible », pour qu’il finisse par nous laisser dormir par terre. Quand je demande ou sont les toilettes, il m’indique la cabane dans la cour, en disant que je devais juste faire pipi sinon ca pue trop. Ok :( Mince mince mince, là on flanche. Que se passe-t-il ? est-ce tous les supers accueils recus qui nous ont rendus exigeants ? pourquoi on n’arrive plus a s’adapter ? ca vient de nous ou là c’est vraiment bizarre ? comment auraient reagit d’autres ? on ne sait pas trop, peut-etre la fatigue des deux dernieres etapes, peut etre aussi parce que c’est noel, mais pour la premiere fois depuis le debut du voyage, on renonce à notre gracieux hebergement pour aller se payer un hotel. Bien que pas tres motives à l’idee de se retrouver entre occidentaux, pas fiers de s’avouer qu’on a envie de retrouver un confort comme chez nous, on retourne en ville au petit matin. Et on trouve par chance un petit hotel ou le personnel est tres sympa, tres enthousiaste de nous rencontrer, et une clientele principalement viet, parfait.

Fantasme geographique du Viet Nam

Une association de velo creee par un voyageur espagnol organise un petit repas de Noel a la catalane ou tous les cyclos sont les bienvenus ! (on y va avec Jana et Alex, les allemands, et on y rencontre Fanny et Vincent partis de Savoie sur leur beau tandem pino vert). Un regal !

9 Responses to Viêt Nam : tant de choses jusqu’à Hanoï

  1. Myriouf says:

    super ces deux articles !
    je dirais même : trop coooool
    merci pour le partage

  2. Deplanques Michel says:

    Bonjour Mathieu et Sara encore un très beau récit et de très belles photos ,a la rencontre de gens supers sympa et d’autre disons eu peu bizarre Merci de nous faire part de votre aventure

  3. Anouck says:

    C’est vraiment un beau récit, merci pour ça !

  4. Bernard, Anne, François says:

    Chúc mừng năm mới 2014 !

    • Matthieu says:

      cảm ơn ! A minuit heure francaise notre reveil sonnait pour partager le petit dejeuner avec le pretre et les seminaristes qui nous ont heberges :)

  5. Marjo says:

    Merci pour ces deux articles ! Je les lis que maintenant mais c’est toujours un plaisir d’avoir de vos nouvelles, d’avoir des photos, des vidéos.. !
    Et bonne année 2014 !! Je suis sûre que de belles choses vous attendent :)
    Bisous

  6. Patrick says:

    Je viens de m’inscrire sur votre blog. J’attends vite vos nouveaux articles !!!

  7. Patrick says:

    Encore moi !!! Vos photos sont superbes !
    Je suis allé au Vietnam ( en touriste moyen)
    les articles et photos de Stéphane Manue m’avaient fait revivre des souvenirs
    Avec les vôtres je « voyage à nouveau  »
    Continuez à nous faire rêver !!
    Patrick

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